Le Commissaire du Gouvernement de Jérémie, Me André Marie PYRAM, depuis son arrivée, en juillet 2020, à la tête du parquet de Jérémie ne s’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre au sein de la communauté Grand’Anselaise. Son nom est une véritable alarme de souffrance lorsque des citoyens tiennent compte que ses actions n’inspirent pas la confiance face aux différentes décisions prises de façon injuste, incohérente et inhumaine.
Commençant par la plus récente décision prise par Me. PYRAM, c’est la mise en liberté de madame Lizinska JEAN, arrêtée comme présumée complice dans le viol sur l’enfant âgé de trois (3) ans à Dame-Marie par le nommé Wagler LUC.
Après avoir été victime de cet acte odieux, la fillette de trois ans a été la patiente de madame JEAN, qui lui administrait des tisanes et de l’eau chaude à la partie vaginale blessée gravement par cet homme âgé de vingt-cinq ans. Après l’audition du juge de paix de la commune, Me. Paulin MILLIEN, la prévenue a été mis en garde à vue et déférée, le 21 janvier 2024 à Jérémie pour la suite de l’audition par devant le chef de la poursuite. Cela n’a pas été faite à cause des manifestations qui paralysaient le bon fonctionnement des activités dans le département depuis le début du mois de janvier.
À la surprise de tout le monde, le 20 février dernier, le Commissaire du Gouvernement, Me André Marie PYRAM, a octroyé à l’avocat de la Défense, la mise en liberté de cette présumée complice du viol sur la petite fille de trois ans faisant ses besoins à la hanche pour l’instant après avoir subi plusieurs opérations à sa partie intime dans un hôpital des Cayes.
Continuant à faire parler l’histoire du Me PYRAM dans d’autres décisions prises, il faut remonter en avril 2021, lorsqu’il a mis en garde à vue un enfant de trois (3) ans accompagné de sa mère qui réclamait la contribution de la pension alimentaire au Père de l’enfant. En 2022, au cours de la crise humanitaire qui rongeait la population carcérale en Haïti, il a libéré plusieurs détenus à la prison civile de Jérémie y compris des violeurs dont leurs dossiers sont par devant le cabinet d’instruction. La liste est très longue en ce qui concerne Me PYRAM.
Sachant qu’il y a d’autres décisions que le Commissaire a prises, la grande question que des parents posent et se posent, est celle-ci : Me André Marie PYRAM, est-il le défenseur de la société ou le partisan des délinquants, des violeurs ? La question demeure toujours pendante car nonobstant les cris de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) et celui des organisateurs des défenses des droits de l’homme, les autorités judiciaires du pays continuent à faire la sourde oreille en ignorant les différentes dénonciations qu’a déjà faites cette communauté assoiffée de justice.
Ce texte est sujet de modifications suite aux nouveaux éléments recueillis par l’équipe de JCOM.