Le samedi 16 novembre, après une journée marquée par la célébration de la vie et de l’héritage de Maurice Léonce, un homme passionné de sport, le terrain de basketball de la bibliothèque Sténio Vincent, surnommé « Alyans », a été fermé à la surprise générale. Un cadenas neuf avait été mis sur la barrière par le conseil municipal, privant ainsi les jeunes de la ville, venus des quatre coins de la commune, de leur lieu de rassemblement habituel.
Cette fermeture survient après la célébration de Maurice Léonce, qui avait eu lieu la veille, le vendredi 16 novembre. Cet événement, organisé par la mairie, rendait hommage à un homme qui a consacré une grande partie de sa vie à promouvoir le sport comme un outil d’intégration, de prévention et d’épanouissement pour les jeunes. Maurice Léonce croyait fermement que le sport était un rempart contre les dérives sociales et un moyen d’offrir aux jeunes une échappatoire saine face aux défis de la vie quotidienne. Il a toujours encouragé les jeunes à utiliser le sport comme un moyen de rester éloignés des dangers de la rue, de la drogue et de la violence.
Un Acte de Frustration et de Contradiction
Ce samedi-là, les jeunes se sont rendus nombreux sur le terrain, comme à leur habitude, pour jouer au basketball et se retrouver entre amis. Mais en découvrant que la barrière était désormais verrouillée, ils se sont retrouvés face à une situation inattendue. Frustrés et déconcertés par cette fermeture brutale, certains ont tenté de forcer le cadenas pour pouvoir accéder à leur terrain. Ce geste, bien que motivé par un sentiment de frustration, est également un cri de détresse. Les jeunes, qui viennent de tous les quartiers de la ville, ne comprennent pas pourquoi ce lieu, qui fait partie de leur quotidien et de leur épanouissement, leur est soudainement interdit.
Alors, est-ce ainsi que la mairie entend honorer Maurice Léonce, en fermant l’accès à un terrain qu’il chérissait tant, et qui est utilisé par des jeunes venus de toute la ville ? Après une journée consacrée à célébrer son héritage, la décision de fermer ce terrain semble être un acte de contradiction et d’ironie. Plutôt que de renforcer l’accès à cet espace, un lieu clé pour les jeunes, la mairie a choisi de le verrouiller sans explication. Cette décision est d’autant plus incompréhensible que le sport, que Maurice Léonce a défendu toute sa vie, était au cœur des discussions de la veille.
Le terrain de « Alyans » n’est pas seulement un espace pour pratiquer le basketball, mais un lieu de rencontre pour les jeunes de tous les quartiers de la ville. Ces jeunes viennent de partout : du centre-ville, des banlieues, des quartiers populaires… ils se retrouvent sur ce terrain pour échanger, partager et se défouler, loin des tentations de la rue. Il est donc d’autant plus choquant que la mairie prive ces jeunes de leur principal lieu d’épanouissement après une journée censée honorer l’héritage de Maurice Léonce.
Le Sport Comme Outil de Prévention et de Cohésion Sociale
Les jeunes qui se sont rendus sur le terrain ce samedi ne pouvaient qu’être déconcertés et frustrés. Après avoir célébré un homme qui leur a offert un modèle à suivre, ils se sont retrouvés face à une porte fermée, un cadenas empêchant l’accès à un lieu essentiel à leur bien-être. Pour eux, ce terrain est bien plus qu’un simple espace de jeu : c’est un lieu où ils peuvent se libérer du stress, se rassembler et se soutenir mutuellement. L’absence d’un tel espace les laisse vulnérables face aux dérives sociales.
Maurice Léonce avait compris que « le sport est un outil puissant pour éloigner les jeunes de la violence, de la drogue et de l’alcool. Il leur permet de se construire un avenir meilleur, en leur donnant des valeurs de discipline, de respect et d’entraide ». Si la mairie souhaite véritablement honorer son héritage, elle doit garantir l’accès à ces espaces de loisirs et de sport, qui jouent un rôle fondamental dans la prévention des dérives sociales.
Pour l’écrivain et philosophe Jean-Paul Sartre, « Le sport est la meilleure école de la vie. » Cette citation souligne l’importance du sport dans le développement personnel des jeunes. C’est dans ces espaces que les jeunes apprennent non seulement à se dépasser physiquement, mais aussi à interagir, à travailler en équipe et à cultiver des valeurs essentielles comme le respect et l’engagement. En fermant ce terrain, la mairie prive les jeunes de l’opportunité de développer ces compétences et de s’épanouir dans un environnement structuré.
Un Message Contradictoire
La décision de fermer le terrain le jour suivant la célébration de Maurice Léonce envoie un message paradoxal. D’un côté, la mairie organise un événement pour honorer cet homme, en soulignant l’importance du sport dans la vie des jeunes. Mais de l’autre, elle prive ces mêmes jeunes d’un des lieux les plus importants où ils peuvent pratiquer ce sport. Comment peut-on prétendre honorer une personne qui a consacré sa vie au sport en fermant les espaces qui permettent à cette jeunesse de se développer ? Ce geste semble déconnecté des valeurs et de l’esprit que Maurice Léonce a défendus toute sa vie.
Un Appel à la Responsabilité des Autorités
Il est désormais urgent que la mairie réagisse et prenne en compte les véritables besoins des jeunes de la ville. La fermeture du terrain de basketball d’Alyans, sans préavis ni explication, n’est pas simplement une décision administrative : elle prive les jeunes de leur droit à un espace sûr pour se divertir et se construire. Les autorités doivent rouvrir ce terrain et s’assurer que de telles fermetures ne se reproduisent pas, surtout après avoir célébré l’héritage de Maurice Léonce, qui a toujours prôné l’accès au sport pour tous.
Les jeunes, venus des quatre coins de la ville, attendent une réponse rapide. Ils veulent continuer à se retrouver sur ce terrain, à jouer, à échanger, et à bâtir un avenir plus solide, dans le respect des valeurs de Maurice Léonce. C’est ainsi que la ville devrait honorer sa mémoire : en garantissant l’accès à des espaces de loisirs et de sport pour tous les jeunes, sans distinction, comme il l’a toujours voulu.
Pascal MILIEN
Étudiant finissant en Travail Social Faculté des Sciences Humaines, ueh.