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La ville de Jérémie, réputée pour sa tranquillité, sa fraîcheur, son hospitalité et sa couverture végétale, il fut un temps, on pourrait même parler de sa propreté, est aujourd’hui dans un sale état. Plongée dans un black-out depuis plus d’un an, la ville des poètes, connaît ces derniers jours des actes de banditisme, qui, dans un laps de temps, la sérénité de la cité devient intimidante.

Au crépuscule du soir, les rues de la cité des poètes sont désertes. Les citoyens, par prudence, renforcent la sécurité des portes de leur maison. Les écoles et universités qui fonctionnent ordinairement jusqu’à 9 heures du soir ont dû changer leurs horaires de fonctionnement. Une situation similaire à celle du dernier trimestre de 2020.

Dépourvue de toutes sortes d’autorités, des bandits en provenance de la capitale prennent déjà le contrôle des différentes régions du département en particulier Jérémie. Des braquages à mains armées se font de manière régulière entre quatre et six heures du matin au centre-ville. Sur les routes de Bordes, Rochasse et Calasse, des citoyens se plaignent de l’insécurité grandissante. Des chauffeurs de motocyclettes ont été braqués, bastionnés avant que les malfrats emportent leur véhicule.

À rappeler, le département n’a pas de délégué départemental depuis la mort de Jean Claude Bontemps en juillet 2021. Le commissaire du gouvernement est décrié, car les organisations de défense des droits humains lancent des cris d’alarme sur les malversations du parquetier. La mairie de la ville est quasi inexistante et la police nationale « impuissante ».

Livrés aux bandits de tous genres, les Jérémiens, nnes sont en attente d’un miracle. D’où viendra-t-il ?

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