Jouir d’une bonne santé mentale implique nécessairement la capacité de gestion de ses émotions et son comportement, une capacité d’auto contrôle qui permet une « interrelationalite »saine et un fonctionnement social adéquat. Car être en relation avec est une nécessité ontologique. Nous sommes appelés à être en relation avec le cosmos, avec les animaux, avec l’homme. etc On ne peut ne pas être en relation. Le malademental, par contre, est submergé dans une inertie sans borne, Il est dans l’impossibilité de jouer convenablement sa partition sociale pour le développement et le bon fonctionnement de la société. Car, nous avons non seulement une responsabilité civique mais surtout morale. Dans le texte Mégalomanie narcissique et santé mentale, nous nous fixons l’objectif de montrer comment certains comportements peuvent inconsciemment ou non perturber le fonctionnement de la société ou de la communauté.
Un mégalomane narcissique peut développer la tendance à inventer un monde fou et insensible où chacun broute son herbe sans se soucier du compagnon qu’il est censé aimer et protéger. Un mégalomane narcissique se gonfle à remplir tous ses espaces sans véritablement proposer quelque chose qui favoriserait le bon déroulement de la chose sociale. Bref, Il est un être vide qui se croit plein. Et s’il est plein, il est plein de rien.
Il s’estime supérieur à tous et se croit munir de tous les privilèges et prérogatives. Son comportement traduit une omnipotence manipulatrice qui traite les gens comme un moins que rien. Il n’y a que lui qui a de la valeur et développe cette attitude à dévaluer tout ce qui n’est pas de lui. Cette manière de penser le porte à ne pas avoir confiance en quiconque car il se croit seul à posséder les compétences et les capacités à bien faire et à mieux faire. Toutes les activités des autres sont entachées d’erreurs, ils sont incapables de bonnes choses. Ils développent une image grandiose de lui-même qui l’éloigne des autres.
Il porte les projecteurs seulement sur lui comme bon, vrai, juste et bien tout en dévalorisant et minimisant tout ce qui n’est pas de lui. Il n’est pas en mesure de se défaire de cette grandiosité qui le rend malade sans qu’il s’en aperçoive.
Il érige une barrière vertigineuse qui le sépare de l’extérieur qu’il juge nocif pour sa survie et son fonctionnement. Il n’ouvre qu’à ceux qui partagent avec lui une certaine affinité, qui pensent comme lui et ceux sur qui il exerce une certaine ascendance. Il tient à protéger son palais affectif contre tout comportement, toute action et toute pensée qu’il estime prédateurs et dangereux pour son existence.
Par sa situation, il est à la fois celui qui a peur du lien avec les autres et celui qui se plaint du lien avec les autres. Il est une personnalité ambivalente qui ne sait où se tenir. Il est une personnalité dissociée, difficile à établir un équilibre non seulement en lui-même mais aussi dans ses relations avec les autres…. que faire ?
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CASIMIR Marc-Antoine, Psy