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Ottawa, en cas de déportation massive.

Ottawa est à la recherche de plusieurs locaux en cas d’une éventuelle déportation massive du pays étoilé. Alors que menaces du président Donald Trump vont bon train, le gouvernement fédéral du Canada se prépare à l’arrivée des migrants au cas où il y aurait une déportation massive de la part de la nouvelle administration américaine. Pour y parvenir, Ottawa, par le biais des autorités compétentes, décide de se mettre prêt. Le gouvernement est en train de rechercher des locaux non loin de la frontière canado-américaine afin de voler au secours de ces immigrants considérés illégaux par Washington. L’institution gouvernementale dénommée Services Publics Approvisionnement Canada (SPAC) a récemment annoncé qu’Ottawa cherche à louer des espaces capables de recevoir jusqu’à 200 personnes, à proximité du poste frontalier de St-Bernard-de-Lacolle. Ils serviront de cadres agréables pour traiter les demandes d’asile des clients de manière administrative. À noter que le Canada a déjà utilisé des locaux de ce coin frontalier peu de temps après l’arrivée au pouvoir de la première administration de Donald Trump pour accueillir une forte quantité de personnes qui ont laissé le territoire américain en passant par le chemin Roxham.

L’installation de nouvelles insfrastructures sont envisagées pour augmenter la capacité d’accueil du bureau. Si les demandes d’asile ont significativement beaucoup diminué ces derniers temps, selon la base de données de l’Agence des Services Frontaliers du Canada (ASFC), cela ne veut pas pour autant dire que dans les jours à venir le constat sera le même.

Malgré l’annonce faite par les SPAC, nous pouvons nous rappeler que les autorités compétentes du Canada ont déjà parallèlement pris des mesures après la reprise du pouvoir de Trump aux USA pour sécuriser la frontière. On y a même augmenté le nombre d’agents surtout au sud de la province du Québec. Des équipements de la technologie de pointe seraient même envisagés pour un meilleur contrôle de la zone frontalière. Jusque-là on ignore les raisons de ce revirement. En tout cas, les bras du Canada semblent être grandement ouverts comme toujours pour accueillir les personnes en proie aux menaces répétées d’expulsions massives.

À la recherche d’une vie meilleure, des ressortissants haïtiens en pèlerinage vers un ciel clément, comme bien d’autres ressortissants, ayant bénéficié du programme humanitaire dit Biden, sont déjà dans la loupe du nouveau locataire de la maison blanche. Ont-ils tous les yeux rivés sur le Canada? Il n’est que d’attendre ce qu’apporteront les prochains jours.

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