Depuis le début du nouvel an, principalement à la réouverture des classes, la Police Nationale de la Grand’Anse capte l’attention de plus d’un à travers ses déploiements dans les différents sphères de la ville de Jérémie.
Très tôt dans la matinée, des policiers de l’unité administrative et de maintien de l’ordre (UDMO) se positionnent dans des points stratégiques de la cité des poètes pour garantir une circulation fluide et pour assurer la sécurité des écoliers tout en empêchant des embouteillages devant les établissements scolaires. « La présence des policiers dans les zones de rond point à Caracolie, Carrefour Jubilé et aux abords de la place, représente une bénédiction pour nous autres parents », réjouit Daniel qui emmène ses enfants à l’école. Les chauffeurs de motocyclette, qui circulent ordinairement comme bon leur semble, donnent au moins la priorité aux piétons surtout aux écoliers. « Quand la police accompagne la population, nous voyons toujours l’impact », précise une dame. L’exemple est bel et bien présent tous les matins, des policiers qui arrêtent des véhicules pour travers eux-mêmes ldes enfants de la rue, nous évite des accidents et dépenses regrettables, félicite la citoyenne tout en souriant.
Depuis quelques mois, des malfrats braquent des chauffeurs de motocyclette et emportent leurs véhicules. L’alerte a été lancée et la police nationale au niveau du département en prend note et réagit. Chaque soir, malgré les faibles moyens logistiques et autres, l’Unité de Maintien de l’Ordre (UDMO) patrouille globalement le centre-ville de Jérémie, surtout les zones les moins fréquentées en raison du black-out qui s’installe sur la cité d’Etzer Vilaire depuis février 2021.
À l’émission « Twoke Lide »,sur les ondes de Radio Extension, les présentateurs ont félicité la PNH pour son travail et encouragent les entrepreneurs de la ville et la population en général à collaborer dignement et fermement pour rendre pérennisable les mesures sécuritaires de la ville afin de ne plus replonger dans les mêmes erreurs du passé.
Toutefois, selon les remarques faites par beaucoup d’autres citoyens de la ville, la PNH dans la Grand’Anse ne donne aucun bilan de ses activités réalisées. Ce qui soulève une question pertinente : pourquoi ?