Malgré la montée des actes de banditisme dans le pays, malgré le phénomène de débordement des bandits dans les provinces avec l’appui des chefs de gang de la capitale originaire , La Grand’Anse reste et demeure le seul département du pays n’ayant jusqu’à présent aucun groupe de bandits armés qui contrôlent une zone stratégique ou du moins qui crée la psychose chez la population.
Le devoir de la police est de prévenir, empêcher l’émergence des bandits dans les quartiers défavorisés, empêcher que des malfrats qui poursuivaient par la police métropolitaine viennent se réfugier dans le département, autrement l’avenir sécuritaire de ce petit coin serait incertain.
Le département de la grand’Anse a 13 communes à son compteur, une population qui environne les 1.5 et 2 millions d’habitants, deux de ces communes delimitaient avec les côtes jamaïcaines (Axe de trafics de drogue ). Ce dernier est très négligé par La direction générale de la police nationale d’Haïti si l’on considère le nombre des policiers affecté dans les commissariats de province, l’état des bâtiments longeant ces commissariats, le manque de matériel de transport, de munitions pour ne citer que ceux-là.
Sous l’administration du directeur Michel-Ange Gedeon et de Rameau Normil, deux flottes de véhicules blindés sont remises à la PNH en vue de faire face à l’insécurité qui rongent le pays même pas un vehicule n’a traversé le pont historique de Dumarsais Estime. Pourtant le département fait face à de grands problèmes d’insécurité depuis quelque temps. Ces derniers sont liés avec l’arrivée de plusieurs malfrats qui viennent et qui trouvent une cachette dans certaines sections communales de Beaumont, de Pestel, de Moron, de Chambellan et autres.
L’arrivé de certains de ces malfrats dans les sections communales, parfois leur propre milieu natal, ont déjà causé des torts aux habitants : on braccait les marchands les jours de marché, les vols de nuit dans les entreprises, dans les résidences privées sont multipliés, les vols de motocyclettes et les cas de voies de faits et de viols augmentent considérablement.
Autre chose, le commissariat de Beaumont et celui de Bonbon ont été incendiés par la population suite à des incidents causant la mort impliquant des policiers. Un indice d’acte de banditisme qui explique l’intention des délinquants qui logeaint dans ces communautés. Ces deux villes dormaient et reveillaient depuis lors sans aucune présence policière. De plus, les dirigeants n’ont pris aucune disposition pour planifier la réouverture de ses commissariats, un acte qualifié « d’extrême négligence » par certains observateurs avisés.
Sans la motivation et le travail impayable de la SDPJ et de l’UDMO qui travaillaient sans relâche avec un maigre effectif et sans parfois même sans les moyens technologiques, qui à chaque fois des recherchés de la police métropolitaine ont mis les pieds dans le département, les pourchassent et les conduisent par devant les autorités compétentes, la situation serait déjà pire. Malgré certaines fois, le parquet les décourage dans ces décisions.
Les habitants de Moron loue l’initiative du DDGA-PNH de placer un point fixe (UDMO ) dans la commune, car elle abritait depuis un certains temps des délinquants armés qui font la loi. Dans certains quartiers de cette commune, il y a des délinquants de taille qui commencent à montrer leurs griffes et toute seule, la population a de quoi à s’inquiéter.
Si le DDGA-PNH n’a pas vite révisé son plan stratégique de sécurité, si la pression d’éradiquer les bandits de la capitale s’accélère,dans les prochains trois mois qui suivent la situation pourrait être catastrophique. Ces bandits viennent chercher une cachette sous les feuillages de nos arbres véritables. D’ailleurs, il y a une semaine de cela, la police a stoppé un des membres du gang « 5 secondes » à l’Anse-d’hainault.
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