Pa gen evenman
san JCOM

Jérémie, du passé au présent.

Un nom exemplaire et significatif. Une ville singulière qui ne se manifeste guère. Jérémie est synonyme d’Eden. Sa structure imposante date de l’époque coloniale. Sa verdure rissole le paysage de l’île. Ses vues depuis la mer dessinent son esthéticité. L’esthétique de la cité se décèle même dans ses montagnes. Ses rivières inondent l’Océan. Ses coins de détente naturels peuvent remonter le temps. Ses plages étonnent même la nature et sa tranquillité font d’elle l’endroit le plus confortable et SAFE du pays. Aujourd’hui, On n’en parle presque plus.

Dans cet endroit magique et extraordinaire, je suis né et grandi. Le soleil y brille sans cesse même quand il pleut. La chaleur de la terre s’harmonise avec la fraicheur des arbres. Le cri des oiseaux orchestre avec le bruit des vagues. Mes pas indélébiles sur la couleur particulière du sable enfoncent la nature. De nos jours, tout se bouscule.

La ville des Poètes. La poésie coule dans nos veines. Les diseurs de salon et de la place embellissent le répertoire littéraire du pays. Les sérénades de nos vers délicieux résonnent le tympan d’Amélie. L’ambiance des Raras et de nos groupes musicaux font danser Saint Louis jusqu’au jour. Cité du Carnaval avant même Jacmel. Maintenant, tout disparait.
Culturellement unique. Son TonmTnom, sa Pisquette, ses Comparettes, ses mangues des îles en sont les restants.
Métropole de la Grand ’Anse. Endroit hospitalier. Bastion du protocole. Résident des citoyens cultivés et éduqués. Ayant eu des dirigeants valables, représentables et sérieux. Á présent, on est dans la merde.

REJOIGNEZ NOTRE NEWSLETTER
Et soyez averti chaque fois que nous publions un nouvel article de blog.