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Johel Dominique : un nom qui sonne fort

L’ancien de la première promotion de L’Ecole Supérieure Catholique de Droit de Jérémie (ESCDROJ), qui s’apprête à fêter ses 25 années d’existence en octobre prochain, Johel Dominique, vit actuellement à Genève, en Suisse , obtient, Jeudi, à Paris, un doctorat en Droit Public, a constaté JCOM. Me Dominique a reçu son diplôme au cours d’une cérémonie organisée à l’Univesité Panthéon-Assas Paris II à laquelle assistait par vidéoconférence l’ancien président de la Cour européenne des droits de l’homme, Monsieur Linos-Alexandre SICILIANOS.

Le travail du natif de la cité des poètes a capté l’attention des membres du jury, l’ancien juge d’instruction est désormais Docteur en Droit Public.

Point besoin de chercher midi à quatorze heures pour reconnaître son poids dans la galerie des intellectuels haïtiens d’origine Jérémienne.

Pour son ancien mentor le Révérend Jomanas Eustache  » Il a fait la fierté de toute une ville et celle de l’ESCDROJ », « Vous devez prendre Johel comme exemple, et j’attends de vous au moins minimum un master, la ville a besoin de vous, l’ESCDROJ compte sur vous, faites la différence » a lancé le recteur lors d’une séance de son cours de Droit Canonique aux étudiants de la promotion sortante.

« Après ma conversation au télephone avec le Docteur Johel il y a de quoi se réjouir »ajoute le révérend.

Dans sa thèse de doctorat Johel Dominique a pris le soin d’analyser les grands systèmes de protection internationale des droits de l’homme, ce travail montre comment le principe de subsidiarité permet d’harmoniser les spécificités nationales et les standards internationaux. Il montre également comment ce principe permet à l’Etat d’assumer sa pleine souveraineté par la mise à disposition préalable de voies de recours internes aux victimes de violations des droits de l’homme. En outre, compte tenu de ses fondements normatifs fragiles, le principe de subsidiarité souffre d’une imprécision qui le fait vaciller entre complémentarité et concurrence dans son sens, entre activisme et autolimitation dans son application. Dès lors que la préséance des autorités nationales est actée, l’instance internationale apparaît comme un accident de parcours dans la protection des droits. Ce qui ne diminue guère sa fonction d’appoint, qui devient de plus en plus militante, au risque de s’écarter du caractère second de son apport subsidiaire. L’espace de la protection internationale des droits de l’homme se diversifie et se complexifie au point que le principe de subsidiarité, pour être théoriquement intelligible, doit être étudié en lien avec de nouveaux paradigmes et tenir compte de nouvelles entités impliquées dans la protection complémentaire des droits de l’homme.

Voici les membres du jury :

Monsieur Sébastien TOUZÉ – Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse.

Monsieur Marc BOSSUYT, Professeur émérite d’université (Université d’Anvers), rapporteur.

Monsieur Linos-Alexandre SICILIANOS , Juge et ancien président de la Cour européenne des droits de l’homme, rapporteur.

Monsieur Emmanuel DECAUX, Professeur émérite d’université (Université Paris 2).

Bravo Tonton Tenten, Nou fyè de ou!

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