Le 3 juillet 1975, Jérémie inscrivait une page majeure de son histoire footballistique en remportant le premier championnat interrégional haïtien. Sur le terrain du stade Sylvio Cator, les « fils de Ti Amélie » s’imposaient 3-2 face à Saint-Marc, après une prolongation tendue et un penalty décisif. Ce triomphe constituait leur premier et unique titre national.
Cette victoire suscita une immense joie dans la cité des poètes et la région de la Grand’Anse. Des joueurs tels que Jean Mario Fauché, Agnus Chéry et Jean Luckner Laguerre marquèrent durablement le football régional.
Malgré cet héritage, cinquante ans plus tard, Jérémie ne dispose toujours pas d’un club structuré.
Le Parc Saint-Louis, principal terrain local, se dégrade, illustrant le déclin du patrimoine sportif. Le championnat national reste quant à lui entravé par l’insécurité.
Pourtant, ce souvenir glorieux continue d’alimenter l’espoir d’un renouveau du football jérémien, capable d’offrir à une nouvelle génération une étoile à son tour.
Il y a 50 ans, le 3 juillet 1975, Jérémie écrivait une belle page de son football en remportant le tout premier championnat interrégional d’Haïti. Sur le terrain du stade Sylvio Cator, les « fils de Ti Amélie » battaient Saint-Marc 3-2, après une prolongation et un penalty décisif. C’était leur premier et unique titre national.
Cette victoire a fait vibrer toute la cité des poètes et la Grand’Anse. Des joueurs comme Jean Mario Fauché, Agnus Chéry ou Jean Luckner Laguerre restent dans les mémoires pour cet exploit.
Mais aujourd’hui, Jérémie n’a toujours pas de club structuré. Le Parc Saint-Louis, notre terrain principal, est en mauvais état, signe d’un patrimoine sportif oublié. Le championnat national, lui, souffre de l’insécurité qui touche le pays.
Pourtant, la fierté de ce titre de 1975 donne encore envie d’y croire : un jour, le football à Jérémie renaîtra et une nouvelle étoile brillera pour notre jeunesse.
Cet exploit de 1975 demeure bien plus qu’un simple souvenir : il est le symbole d’une passion intacte et d’un potentiel à réveiller. Pour que Jérémie retrouve sa place sur la scène di football nationale, il faudra un engagement collectif, des infrastructures rénovées et une volonté partagée. Mais surtout, il faudra garder vivante cette flamme d’espoir, car c’est elle qui permettra à une nouvelle génération de porter fièrement les couleurs de la cité des poètes.