OUI 50 ANS DÉJÀ, DEPUIS QUE LA VILLE DE JÉRÉMIE A FAILLI S’ÉCROULER SOUS LE POIDS D’UN FULGURANT ÉVÉNEMENT SPORTIF : SON SACRE EN CHAMPIONNAT INTERRÉGIONAL DE FOOTBALL ,FACE À LA REDOUTABLE SÉLECTION SAINT-MARCOISE À L’ÉPOQUE, EMMENÉE PAR PAUL MAXY, LE TITULAIRE DE LA CAGE DE CETTE ÉQUIPE.
Je n’étais pas un témoin oculaire et auriculaire de cet événement sans précédent qui était survenu ici à Jérémie le jeudi 3 juillet 1975.Je n’étais pas là en chair et en os ce jour-là,en train de vivre avec cette communauté ce temps de félicité.
J’étais à des dizaines de kilomètres de la ville de Thimoté Paret quand Jérémie vibrait au coup de sifflet final de l’arbitre central, mettant un terme à la finale Jérémie-Saint-Marc. Ce jour-là, je vivais les derniers jours de mon séjour de 14 mois à la cité de Roussan Camille, c’est-à-dire à Jacmel. J’avais débarqué ici à Jérémie 29 jours après ce fameux événement, soit le vendredi 1er août 1975 à 5 h du matin. Comme je ne cessais pas de le dire dans des éditions précédentes,c’était à bord d’un bateau en bois, peint en rouge et blanc, appelé Saint-Louis et appartenant à Garry Rouzier,que j’étais retourné dans la cité de Georges Lescouflair. Dès que j’ai mis pied au débarcadère, j’ai découvert l’atmosphère de tonnerre qu’il y avait dans la cité d’Etzer Vilaire en ce jeudi 3 juillet 1975. C’est toute une foule qui était venue chercher ses proches,en provenance de Port-au-Prince, qui m’avait mis au parfum de cette ambiance.
Oui, j’étais sidéré devant le spectacle que j’avais vu sur le quai ,à l’aube de ce jour à mon retour ici à Jérémie. C’était un refrain populaire qui énumérait tous les héros de l’épopée sportive du 3 juillet 1975 que j’avais entendu. C’était un refrain qui avait pour titre SAPATAP TELEMAK et qui faisait virevolter les danseurs.
Après chaque nom cité, ils disaient SAPATAP TELEMAK., comme :
MAURICE CHÉRY, SAPATAP TELEMAK
PIERRE RICHARD LEGAGNEUR, SAPATAP TELEMAK
RICHARD JACOB,ZAPATAP TELEMAK
BONÉRA MOÏSE, SAPATAP TELEMAK
SAÜL NOËL, SAPATAP TELEMAK.
Pour la mémoire et pour l’histoire, en ce 50 ème anniversaire de ce grand événement sportif, voici les noms des 24 acteurs qui avaient fait flotter le pavillon jérémien dans le firmament haïtien.
1) MAURICE CHÉRY
2) PIERRE RICHARD LEGAGNEUR
3) RICHARD JACOB
4)BONÉRA MOÏSE
5) ÉRIC SAINT- FLEUR
6) AGNUS CHÉRY
7) LUCKNER LAGUERRE
8) PARNEL MICHEL, alias ASOURITE
9) JEAN GÉRARD BRUNO
10) LOUIS LAFORTUNE, alias TILOULOU
11) SAÜL NOËL
12) ADRIEN PIERRE-LOUIS
13) AUREL LAMARRE
14)JEAN JOSEPH ROBERT, dit DJO
15) RICHARD SYLLA
16) ERIC SAINT-SURIN
17) MARIO FAUCHER
18)JEAN GÉRARD PIERRE
19) GÉRARD CHARLES
20)EDDY GILBERT
21) SAMUEL BAPTISTE, alias BRADERT
22)JEAN RICOT PIERRE-LOUIS
23)JEAN ROBERT CADET
24)PIERRE MARIE JOSÉ
Oui, ça, c’est ce que j’avais vécu sur le quai de Jérémie, 29 jours après ce grand événement du 3 juillet 1975, soit le vendredi 1er août 1975 à 5h du matin.
Mais ,comment a été le pays avant cette finale du 1er championnat interrégional de football organisé par la ligue haïtienne de football en 1975, un an après la première participation d’Haïti à la coupe du monde de football de 1974 organisée par la FIFA à Munich , en Allemagne ?
2) Comment a été le fil de la rencontre de la 1ère seconde jusqu’au coup de sifflet final?
3)Comment Jérémie avait-elle accueilli ses héros ou encore ses superstars , au lendemain de la rencontre, soit le vendredi 4 juillet 1975?
4).Grâce à qui ces joueurs étaient-ils parvenus à réaliser un tel exploit: celui de brandir le premier trophée de la ligue haïtienne de football ?
Donc,comme je vous l’avais déjà dit au préalable, je n’étais pas ici à Jérémie ce jour-là .Étant donné que j’ai passé le plus clair de mon enfance et de mon adolescence et même une bonne partie de mon âge adulte à ANBA LISE, un grand fief de football, alors j’étais parvenu au fil des ans à tout reconstituer.Cela était surtout possible, grâce au contact de certains autres jeunes du quartier en ce temps-là tels que:JEAN-ROBERT LAVALASSE et GLEEN LESTAGE , le fils de Harry Lestage, un notaire de renom dans les 3 dernières décennies du siècle écoulé et l’un des plus grands notables d’ANBA LISE à l’époque.Je ne dois pas non plus oublier un autre jeune d’ANBA LISE appelé SERGE MASSEY, surnommé SERGO.
Et pour toute confirmation de leurs assertions,le jour même de ce cinquantième anniversaire de ce grand événement, soit le jeudi 3 juillet 2025, je me faisais le devoir et le plaisir de contacter deux des anciennes gloires de ce cette équipe de 1975, AGNUS CHÉRY, un joueur, qui m’a référé à l’un des coachs assistants, ROLAIN FAUCHER.Avec ce dernier, j’étais au sommet de la joie , car il m’a fourni toute une source d’informations, non seulement sur ce championnat mais également sur la ville toute entière.
Alors, fort de toutes ces informations anciennes et récentes, je peux répondre avec aisance aux questions ci-dessus que je me fais l’obligation de reprendre maintenant :
1) COMMENT ÉTAIT HAÏTI AVANT CETTE GRANDE FINALE DU JEUDI 3 JUILLET 1975 ENTRE JÉRÉMIE ET SAINT-MARC?
La situation qui régnait en Haïti en 1975 sur le plan sportif était similaire à celle qui régnait dans le monde du football en 1950 et en 1954.
Oui,c’était comme l’époque de la coupe du monde de 1950 lorsque le Brésil, grand favori de cette compétition, allait affronter chez lui l’Uruguay en finale.
LE MONDE ENTIER ÉTAIT À GENOUX DEVANT CE BRÉSIL QUI, DIT-IL, ALLAIT REMPORTER SA PREMIÈRE COUPE DU MONDE DE FOOTBALL, CHEZ LUI, AU STADE MARACAÑA À RIO DE JANEIRO, LE 16 JUILLET 1950.
AUCUN CHRONIQUEUR SPORTIF NE S’ÉTAIT ARROGÉ LE DROIT DE DONNER GAIN DE CAUSE À LA SÉLECTION ADVERSE.
ET POURTANT, AU JOUR J, AU COUP DE SIFFLET FINAL, C’ EST L’URUGUAY QUI AVAIT SOULEVÉ LA COUPE DE JULES RIMET EN BATTANT L’ÉQUIPE RECEVEUSE PAR 2 BUTS À 1, DEVANT 199 984 SPECTATEURS ,SOIT PRÈS DE 200 000 PERSONNES.
CE JOUR-LÀ, LE MONDE A FAILLI PERDRE SA BOUSSOLE , LE BRÉSIL A FAILLI DISPARAÎTRE SUR LA CARTE DU MONDE.
DES BRÉSILIENS S’ÉTAIENT PRÉCIPITÉS DU HAUT DU STADE MARACAÑA POUR SE SUICIDER. WAOUH ! IL Y AVAIT EU DES MILLIERS DE BLESSÉS ET DES CENTAINES DE MORTS SANS COMPTER DES DEGÂTS MATÉRIELS, CE 16 JUILLET 1950 AU BRÉSIL.
C’était le même cas de figure pour la finale de la coupe du monde de football de 1954 avec la Hongrie, la redoutable favorite à l’époque, et l’Allemagne. Ces 2 équipes s’étaient déjà affrontées en phase de poule où la Hongrie avait balayé l’Allemagne sur un score de tennis: 5 buts à 2.
.Pourtant, lors de la finale, c’est l’Allemagne qui était sortie victorieuse par 3 buts à 2, après être menée pendant longtemps au score par 0 but à 2.
Eh bien à Jérémie, à Saint- Marc, à Port-au-Prince et à travers le pays tout entier, on s’attendait à un véritable massacre de l’équipe saint- marcoise sur celle de Jérémie.Avant la rencontre, le camp saint-marcois était très optimiste et la plupart des Jérémiens très pessimistes. Ces derniers priaient aveuglément le Très-Haut pour que Saint-Marc n’ infligeât pas un score humiliant à la sélection jérémienne de football. Mais,ils avaient la certitude que Jérémie sera l’équipe perdante. Ce qui avait fait répandre cette atmosphère et cette opinion,c’est que lors d’un match amical,le samedi 1er mars 1975, avant même le début officiel de ce championnat,sous la demande d’un Saint- Marcois appelé ACÉDIUS SAINT-LOUIS et d’un Jérémien,MORAT MOREAU, Saint-Marc avait balayé Jérémie par 5 buts à 1. Donc, inutile de vous dire comment la cité de FRANÇOIS DENIS LÉGITIME avait tremblé devant celle de NISSAGE SAGET avant cette rencontre.
Pourtant, comme en 1950 et 1954 en finales de la coupe du monde,c’ est la sélection favorite qui avait perdu le trophée. Jérémie avait remporté le trophée par 3 tirs au but à 2 , bien que l’un des plus grands chroniqueurs sportifs des années 80 à la radio Nationale : RAYMOND JEAN-LOUIS dise ce jeudi 3 juillet 1975 que c’était 4 à 3.NON, NON,NON. C’ÉTAIT BIEN 3 TIRS AU BUT À 2.Je le comprends parfaitement,car au dire de cet adage latin:
<< ERRARE HUMANUM EST>>
ou encore:
<< SE TROMPER EST HUMAIN>> , dans la langue cornélienne.
2) COMMENT S’ÉTAIT DÉROULÉE CETTE RENCONTRE ENTRE JÉRÉMIE ET SAINT-MARC ,CE JEUDI 3 JUILLET 1975 AU STADE SYLVIO CATOR ?
Le match avait débuté à 4h pm au stade Sylvio Cator devant un public monstre,
parce qu’on avait beaucoup médiatisé cette finale.Toutes les radios de l’époque : Métropole, Haïti Inter , Cacique, Caraïbes, Nouveau-Monde,Progrès Nouvelle,MBC, etc n’avaient cessé de parler de cette rencontre depuis plus d’une semaine. Donc,le pays entier était mobilisé pour suivre en direct cette finale par la voie des ondes.
En dépit d’une large domination saint- marcoise, à la mi- temps le score était vierge. Tout le monde disait, qu’à la reprise le cheval saint-marcois a trop trotté, il va enfin dévorer ce petit âne.
À la reprise , les secondes passaient, les minutes passaient, mais au tableau d’affichage, il n’ y avait pas d’évolution..Ça a été un grand ouf de soulagement pour la communauté jérémienne, à la fin du temps réglementaire. Donc, pendant 90 mn de jeu, Jérémie a tenu tête à Saint-Marc,en se souvenant du 5-1 encaissé, le samedi 1er mars 1975, lors d’un match amical face à cette même équipe.
Après cet exploit de score vierge de 90 mn face à Saint-Marc,Jérémie commençait à devenir confiante et à sortir sa tête sous l’eau.Pendant les 2 mi-temps de prolongation de 15 mn chacune,on avait eu un jeu égal et attrayant entre les 2 équipes. Mais, le score vierge persistait même après le temps de prolongation. Waouh ! c’était déjà le délire dans le camp jérémien. Il y avait plus de peur que de mal .Le massacre redouté n’a pas eu lieu .
Des Jérémiens avaient fait la génuflexion pour remercier le Très-Haut.
Donc,comme à l’accoutumée, pour qu’il y ait un vainqueur et un vaincu, on était obligé, selon le protocole, de recourir à la séance fatidique des tirs au but .Et c’était là le SUSPENS des SUSPENS.
a) Saint-Marc était le premier à tirer:
Tir raté et intercepté par MAURICE CHÉRY.
b) RICHARD JACOB pour Jérémie s’était présenté en face de PAUL MAXI.Ce dernier ne faisait que saluer la balle dans ses filets.
c) Le 2ième tireur saint-marcois a tiré au- dessus de la barre transversale.
d)BONÉRA MOÏSE , le 2ième tireur jérémien ne laissait aucune chance au portier saint-marcois.
DÉJÀ 2 À 0 POUR JÉRÉMIE APRÈS 2 TIRS AU BUT.
e)Saint-Marc avait scoré sur ses 3ème et 4ème tirs mais raté le 5ème tir.
f) Jérémie avait raté son 3e tir
g)Pour le 4ème tir ,c’était SAÜL NOËL qui avait toute la cité des poètes sur son dos.
À son tir, le portier saint- marcois ne voyait que des éclairs dans ses filets.De ce fait, Jérémie n’avait pas besoin de transformer son 5ème tir parce qu’elle menait par 3 tirs au but à 2, d’où le coup de sifflet de l’arbitre central qui consacrait la victoire jérémienne aux dépens de Saint-Marc.
Donc, pour la mémoire et pour l’histoire, les 3 marqueurs jérémiens,lors de cette séance fatidique des tirs au but, ont été:
1)RICHARD JACOB
2) BONÉRA MOÏSE
3)SAÜL NOËL.
Oui , au moment où l’arbitre central avait sifflé la fin de cette finale, Jérémie était devenue une fournaise et un foyer de carnaval et d’allégresse.
Mais, ce jour-là, la joie a été tellement intense chez l’évêque fondateur de notre diocèse, Mgr CARL EDWARD PETERS, qu’il a succombé à la suite d’un arrêt cardiaque, après seulement 3 ans d’épiscopat ( 1972-1975).
Entre- temps , le grand public, au sommet du délire dans les rues, n’était pas encore au courant de cette tragique nouvelle.
3)COMMENT JÉRÉMIE AVAIT-ELLE ACCUEILLI SES HÉROS OU ENCORE SES SUPERSTARS AU LENDEMAIN DE CE HAUT FAIT HISTORIQUE ET SPORTIF ?
Au dire de l’un des deux entraîneurs assistants de cette équipe de 1975 :ROLAIN FAUCHER, à bord d’un vol spécial, la sélection jérémienne de football avait quitté Port-au-Prince à 8h30 am.Comme la durée du trajet aérien est de 45mn,à 9h15 mn, les héros de 1975 étaient déjà sur la piste d’atterrissage à Numéro Deux.
Depuis Carrefour Caton jusqu’à NAN LUNDY, c’était toute la ville de Jérémie qui s’était déplacée avec des ramures en main pour aller recevoir en grande pompe ces guerriers sportifs qui venaient de terrasser le fauve saint-marcois. La voiture qui transportait cette équipe victorieuse avait du mal à se déplacer tant que les supporters étaient denses des 4 côtés de ce véhicule. On a pris plus de 2 heures pour arriver à la rue Alain Clérié ( Kafou Tifontenn) , là où se trouvait le 1er local de la radio Grand’Anse du gros et du trapu ALIX FÉLIX. C’ est là que les autres jérémiens qui n’avaient pas fait le déplacement étaient venus contempler leurs chouchous.
La fête avait duré longtemps dans les rues de Jérémie .À ne pas oublier, je vous avais dit que 29 jours après cette apothéose, soit le vendredi 1er août 1975, à mon retour de Jacmel ,j’avais vu une foule au débarcadère qui était venue chercher ses proches et qui chantait à gorge déployée un joli refrain qui reste jusqu’à présent intact dans ma mémoire : SAPATAP TELEMAK .À ne pas oublier, je vous avais dit aussi que ce refrain était toujours précédé de l’un des héros de 1975 comme :MAURICE CHÉRY, PIERRE RICHARD LEGAGNEUR, RICHARD JACOB, BONÉRA MOÏSE, SAÜL NOËL, etc.
4) MAINTENANT,GRÂCE À QUI CES JOUEURS ÉTAIENT -ILS PARVENUS À RÉALISER UN TEL EXPLOIT?
Au dire de notre principal interviewé du jeudi 3 juillet 2025 :R.F., cet exploit n’était pas l’œuvre du hasard. C’était plutôt le fruit d’un long travail assidu de 3 ans. On avait commencé avec les championnats interscolaires au niveau de la ville jusqu’à ce qu’on ait abouti à cette sélection victorieuse de 1975.
QUI FAISAIT PARTIE EN CE TEMPS- LÀ DE LA LIGUE DE FOOTBALL DE JÉRÉMIE?
Ce sont de hautes célébrités qui étaient très connues au niveau de toute la ville ,de 1970 à 2010.C’était:
1) EMMANUEL FLORESTAL : président
2)ANDRÉ SAINT- GOURDIN: vice-président
3)EMMANUEL PACAUD:trésorier
4)ROGER LEGAGNEUR, secrétaire général
5) Dr ERNEST VIEL, médecin soignant
6)Dr EDMOND BRUNACHE, médecin soignant
7) GEORGES SÉRAPHIN junior : délégué
8)FRANÇOIS BÉLONY : délégué
9) RACEL ARISTHOMÈNE : membre
10)PIERRE MARIE NOËL : nutritionniste.
11) ALIX FÉLIX :membre et attaché de presse.
En ce qui a trait au staff technique, on avait eu:
1)DOMINIQUE JEAN- MICHEL : entraîneur
principal.
2) ROLAIN FAUCHER : entraîneur assistant
3) BARNAVE FRANÇOIS : entraîneur assistant.
Voilà, cher lectorat,toutes les étoiles jérémiennes qui avaient contribué à faire briller la sélection jérémienne et à faire flotter bien haut son drapeau le jeudi 3 juillet 1975, au stade Sylvio Cator.
N.B.
Pour terminer,,je dis un grand merci à mon collègue JACQUES CERNACE SANON qui, par une question la semaine dernière,a attiré mon attention sur cette fameuse date dans l’histoire du football de notre cité. Sans lui, cette date me serait passée inaperçue.
Je remercie aussi mes deux illustres interviewés :AGNUS CHÉRY et ROLAIN FAUCHER qui m’ont permis d’écrire ce texte documentaire pour la vérité et pour la postérité et surtout pour le compte de la cité de Paret Thimoté.
Rédigé à Jérémie le samedi 5 juillet 2025 par PIERRE EXODE LOUIS, l’apologiste des gens et des choses de son temps et le narrateur des événements et des faits sociaux de son époque.