Le Nicaragua a rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan jeudi et a reconnu la Chine, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Sous le président Xi Jinping, la Chine n’a cessé d’accroître son influence et son rayonnement mondiaux. Pendant ce temps, les récents présidents américains Donald Trump et Joe Biden ont cherché à renforcer Taïwan sur la scène mondiale avec d’importantes ventes d’armes et des visites très médiatisées de responsables américains.

L’annonce du Nicaragua laisse un peu plus d’une douzaine de pays du monde entier qui entretiennent des relations diplomatiques officielles avec Taïwan, y compris d’autres pays Haiti, le Honduras , le Guatemala etc

Le gouvernement de la République du Nicaragua reconnaît qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde , a déclaré le ministre des Affaires étrangères Denis Moncada dans un communiqué, selon le journal d’État El 19. « La République populaire de Chine est la seule légitime gouvernement qui représente toute la Chine, et Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois.

Le gouvernement du président Daniel Ortega s’est de plus en plus isolé sur la scène internationale ces dernières années. Le gouvernement d’Ortega a annoncé le mois dernier qu’il se retirerait de l’Organisation des États américains, suite aux critiques de son élection présidentielle.

Vingt-cinq (25) pays membres de l’OEA ont voté cette semaine pour invoquer la charte démocratique de l’organisation sur le Nicaragua, qui est utilisée pour réagir à une interruption de la démocratie constitutionnelle dans un État membre.

Les États-Unis et l’Union européenne ont dénoncé les élections du mois dernier comme une imposture après que sept candidats de l’opposition ont été emprisonnés ou placés en résidence surveillée et que les observateurs internationaux ont été interdits. Les forces de sécurité ont détenu des politiciens, des journalistes et des dirigeants de la société civile en vertu d’une loi draconienne anti-trahison adoptée l’année dernière.

A rappelé que le président élu du Honduras, Xiomara Castro, a lancé l’idée de passer à Pékin, bien que les conseillers aient déclaré que ce n’était pas une affaire conclue et que des groupes d’entreprises locaux ont exprimé leurs inquiétudes quant à cette idée, qui doivent être prises en compte.