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Les lycéens réclament leur droit à l’avenir

L’éducation secondaire en Haïti traverse une crise alarmante. Les lycéens se retrouvent confrontés à un problème majeur une pénurie de professeurs qui perturbe gravement le déroulement des cours et compromet leur avenir éducatif. Ce phénomène, symptôme d’un dysfonctionnement systémique plus profond, a entraîné des protestations parmi les élèves, certaines se traduisant par des fermetures d’écoles en signe de mécontentement. Bien que compréhensibles, ces manifestations suscitent des questions sur leur efficacité et leurs conséquences.

Le déficit de professeurs dans les établissements secondaires entraîne des conséquences directes et profondes : cours interrompus, programmes scolaires non terminés et incertitudes pour les élèves, en particulier ceux qui doivent affronter les examens officiels. Cette situation accentue les inégalités dans l’accès à une éducation de qualité et alimente un sentiment d’abandon et de frustration chez la jeunesse haïtienne.

Pourtant, les actions perturbatrices comme la fermeture forcée d’autres établissements ne font qu’aggraver la situation. Si elles traduisent un désespoir légitime, elles compromettent également les droits d’autres élèves et risquent d’amplifier le chaos au lieu de susciter des solutions.

Dans ce contexte difficile, il est urgent de repenser les modes d’action afin d’en maximiser l’impact tout en minimisant les conséquences négatives. Une mobilisation pacifique, bien organisée et porteuse de messages clairs, pourrait être bien plus efficace pour sensibiliser les autorités et l’opinion publique. Par exemple, des marches silencieuses ou des rassemblements devant des institutions éducatives ou administratives permettraient d’exprimer le ras-le-bol général tout en préservant un climat de respect.

Ces actions non violentes, accompagnées de revendications structurées et cohérentes, pourraient également encourager un dialogue constructif entre les élèves, les enseignants, les parents et les décideurs politiques.

Pour que leurs voix soient véritablement entendues, les élèves doivent faire preuve de maturité et éviter tout ce qui pourrait alimenter les tensions ou détourner l’attention des véritables enjeux. Le respect des autres, de l’espace éducatif et des règles démocratiques est essentiel pour inspirer confiance et encourager des réponses concrètes.

Les élèves haïtiens ont raison de vouloir défendre leur droit à l’éducation. Mais pour que leurs revendications portent leurs fruits, il est essentiel qu’ils adoptent des approches responsables et

constructives. Une mobilisation pacifique et respectueuse pourrait être le point de départ de changements réels et durables. Ensemble, en misant sur le dialogue et la solidarité, il est possible de construire un avenir où chaque jeune Haïtien aura accès à une éducation de qualité, socle d’un développement national prometteur.

ING Willix Vincent.Coordonnateur de CICED

Email:. Willixvincent68@gmail.com

Telf:.509-4696-667

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