Ce lundi 17 février, les vingt-sept années du naufrage de Neptune, n’a pas passé inaperçu dans la cité des poètes et c’est grâçe à un reportage réalisé par l’équipe de JCOM, que beaucoup de Jérémiens ont pu se rappeler de cette date. Le bateau,
assurant la liaison Jérémie – Port-au-Prince, qui transportait entre 1000 et 2000 passagers, avait fait tragiquement nuafrage, dans la nuit du 16 au 17 février 1993, au large des côtes de Petit-Goâve, semant
le deuil dans tout le département de la Grand’Anse.
27 ans après, JCOM à rencontré quelques survivants et victimes secondaires et collatérales de cette tragédie. Elles n’ont pas eu l’appui psychologique et leur capacité de résilience seule les a aidées à rester émotiennellement à flot. Cependant, leurs âmes et leur portent encore les stigamtes du sinistre. Beaucoup d’enfants sont devenus orphelins soit de père ou de mère, soit les deux, à cause de cette tragédie. Et voir comment evolue maintenant le transport maritime.
Janvier Fisreine, voulait rendre hommage à sa mère décédée dans le naufrage, qu’elle n’a même pas eu le temps de connaître. Elle s’est dite émue par cette journée de commémoration et en mémoire des victimes du drame. «Nous craignions que les victimes soient oubliées, autour de cette commémoration, explique un jeune observateur qui avait 6 ans à l’époque. Frantz, un jeune homme de 28 ans, accueilli par un orphelinat après la mort de ses parents, tous deux decédés dans le naufrage, ne se souvient pas d’eux. Mais il n’a jamais oublié l’émotion ressentie en apprenant leur décès fatal: «A chaque fête des mères ou fêtes des père, je me demande, pourquoi
moi”? Aujourd’hui, âgé de 28 ans, il entame des études universitaires en science administrative et vient de renouer avec ses frères et soeurs, eux aussi orphelins de père et mères.
Un commerçant, désireux de garder l’anonymat fait le parrallèle pour nous entre l’avant et l’après du naufrage de Neptune. Pour lui, à l’époque ç’était le seul moyen pour transporter les marchandises et les
passagers dans des conditions parfois déshumanisantes. Maintenant, avec la contsruction de la route
nationale #7, la réduction de moitié de la durée du trajet Jérémie-Port-au-Prince, la population a opté
d’un commun accord pour le confort relatif qu’offrent des bus climatisés et les camions de haut tonnage pour le transport des marchandises. Un moyen que les grand’anselais estiment plus sûr et moins risqué
contrairement au bateau, où un naufrage peut vous ruiner.
Ajourd’hui, 27 ans après le naufrage de Neptune, il est difficile de trouver une liste des victimes qui étaient sur le bateau au moment de la tragédie. A l’époque les aurorités n’avaient pas cette pratique d’enregistrer les passagers. Le cabotage est presque inexistant à Jérémie, une ville côtière. Le transport routier est devenu plus fréquent. Malgré les leçons du passé aucune disposition n’est prise par l’Etat pour eviter un autre drame similaire, que ce soit dans le transport terrestre sur la route nationale #7 ou
maritime.
Il faut noter aussi que Jérémie etait la ville la plus affectée, la plus endeuillée par le naufrage du bateau
Neptune sécoué par une tempête, tout prêt des côtes de Petit-Goave , faisant a peu près 1300 morts, et 500 disparus.
Flavien Janvier
Jflavien50@gmail.com